
C’est ce qui s’appelle un effet domino. La corrosion sous contrainte (CSC) détectée dans les centrales de dernière génération d’EDF en 2021 avait contraint le groupe à arrêter une partie de ses installations pour y effectuer des réparations. Mais alors que le retour à la normale se profilait à l’horizon, nouveau revers de fortune pour l’électricien. EDF a détecté un « défaut significatif de corrosion sous contrainte » sur le circuit d’injection de sécurité du réacteur de Penly 1. Comble de malchance, ce défaut « a été vraisemblablement généré par ces opérations ciblées de “double réparation” lors du premier montage des tuyauteries », constate le groupe dans une note d’information publiée fin février et dévoilée par le site d’informations Contexte.
Une nouvelle insuffisance qui a poussé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à demander mardi à EDF de « réviser sa stratégie » sur le traitement de la corrosion sous contrainte de certains réacteurs. À l’arrêt depuis octobre 2021, Penly 1 a vu sa date de remise en activité repoussée à plusieurs reprises. Elle est désormais fixée au 2 mai. (...)
Si le groupe reste confiant pour la suite des opérations, cette nouvelle péripétie soulève son lot d’inquiétudes, portant notamment sur une nouvelle cause de CSC. Par extension, ce défaut relevé à Penly 1 pourrait poser la question du maintien en production des réacteurs similaires. Une nouvelle épée de Damoclès au-dessus de la tête d’EDF, alors que la corrosion sous contrainte, des microfissures dans des pièces de tuyauterie, lui a déjà coûté des milliards en 2022. (...)
De son côté l’ASN, précise avoir reçu une mise à jour de la déclaration d’évènement significatif d’EDF pour la sûreté relatif à la présence de fissures par corrosion sous contrainte sur plusieurs de ses réacteurs. (...)
Une nouvelle insuffisance qui a poussé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à demander mardi à EDF de « réviser sa stratégie » sur le traitement de la corrosion sous contrainte de certains réacteurs. À l’arrêt depuis octobre 2021, Penly 1 a vu sa date de remise en activité repoussée à plusieurs reprises. Elle est désormais fixée au 2 mai. (...)