
Après les initiatives émanant de la société civile, ce sont des États qui appellent ouvertement à ce qu’une femme, pour la première fois en 70 ans, soit la nouvelle Secrétaire-générale de l’ONU en 2017.
Près d’un quart des États membres de l’ONU plaident pour qu’une femme succède à Ban Ki-moon. C’est ce qu’affirme l’agence Associated Press, expliquant avoir eu accès un document officiel d’un nouveau « Groupe of Friends in Favor of a Woman for Secretary-General Of the United Nations » (« Groupes d’amis en faveur d’une femme Secrétaire-Générale des Nations Unies).
Ce « groupe d’amis » serait composé de 42 pays, dont « deux des plus grands contributeurs budgétaires de l’ONU : le Japon et l’Allemagne ». Mais aucun des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, parmi lesquels siège la France.
Pour l’heure c’est à ces cinq pays que revient, dans les faits, le choix du Secrétaire-général. Leur candidat, choisi en secret, n’a plus n’a qu’à être adoubé par l’Assemblée générale des Nations Unies. En septembre prochain, toutefois, l’Assemblée générale devrait adopter de nouvelles règles pour rendre ce processus plus transparent, et plus sensible au genre.
Ce nouveau groupe, initié par l’ambassadrice de la Colombie à l’ONU, Maria Emma Meji, entend donc appuyer encore davantage sur cette question. Les 42 pays rappellent qu’en 70 ans d’existence des Nations Unies, « la candidature d’une femme [comme Secrétaire-générale] n’a jamais été ouvertement envisagée » et déclarent que « le temps est venu qu’une femme occupe le plus haut poste ». Cette initiative étatique vient appuyer les diverses campagne de la société civile menées depuis plusieurs mois, comme 1 For 7 Billion ou WomanSG. (...)