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enjeux et débats
Note d’analyse sur l’ANI du 11 janvier 2013 et sur la loi de sécurisation de l’emploi
Article mis en ligne le 26 avril 2013

Voir les dernières infos sur le planning d’adoption de la loi, plus mouvementé que prévu, sur http://www.terrafemina.com/emploi-a... et sur http://www.terrafemina.com/emploi-a...

Dans l’exposé des motifs du « Projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi » les objectifs fixés initialement à la négociation par le Ministère du travail (1) sont rappelés : « Le premier est l’urgence d’une mobilisation de tous pour développer l’emploi et lutter contre le chômage. Il s’inscrit dans le cap fixé par le Président de la République : mobiliser les forces vives de notre pays vers des solutions nouvelles pour l’emploi ». Les dangers ou reculs contenus dans cet ANI et dans la loi ont été expliqués par des associations de juristes (SAF et Syndicat de la magistrature), des inspecteurs du travail, des associations comme Attac ou Copernic et bien sur par les organisations syndicales fortement opposées à l’ANI et à cette loi (CGT, FO, FSU et Solidaires). Voir « Analyses et réactions suite à l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 ». Il serait fastidieux et inutile de les rappeler.

De plus ce n’est pas notre rôle. La raison d’être du CR est essentiellement de faire connaître et d’expliquer « 15 mesures à appliquer d’urgence pour éviter l’effondrement et créer 2 millions d’emplois en 5 ans ». (...)

Quelques remarques sur les négociations ayant conduit à cet ANI

Nous considérons qu’en matière d’emploi, seules des négociations quadri-partites (gouvernement, syndicats de salariés, syndicats patronaux, associations de défense des chômeurs ) sont susceptibles de conduire à des compromis conformes à l’intérêt général.

La négociation entre les « partenaires sociaux » était peu équilibrée, notamment du fait de la dispersion des 5 organisations syndicales de salariés, de l’absence de syndicats importants (FSU, Solidaires, UNSA) et de l’absence des organisations de défense des chômeurs.

Pour avoir une idée de la philosophie du MEDEF dans ce type de négociation il est utile de rappeler deux formules célèbres de Laurence Parisot : « La liberté de penser s’arrête là où commence le code du travail », « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? ». (...)