
En affirmant qu’Hitler n’avait pas voulu l’extermination des Juifs le premier ministre israélien est un
négationniste. Le Pen avait considéré la Shoah comme un détail de l’histoire : il ne pouvait espérer
meilleur auxiliaire qu’un B. Netanyahu qui affirme qu’Hitler n’était qu’un exécutant agissant à son
corps défendant.
Formulés par une personnalité française, de tels propos exonérant Hitler et les nazis de leur
responsabilité pourraient tomber sous le coup des lois en vigueur.
La "solution finale" pour les juifs, les Tsiganes et d’autres, déportés dans les camps de la mort, a été
programmée minutieusement par Hitler et ses bourreaux qui ont bénéficié de complicités locales, en
France, celle du gouvernement de Vichy.
Cette négation de l’histoire par l’extrême-droite au pouvoir en Israël, Etat colonisateur, et le fait de
faire porter aux Palestiniens le poids du génocide commis par les Nazis, s’inscrivent dans la volonté
de soumettre le peuple palestinien pour réaliser le Grand Israël auquel les faucons racistes n’ont
jamais renoncé.