Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Greenpeace
N’oublions pas Fukushima
Article mis en ligne le 11 mars 2012
dernière modification le 9 mars 2012

Japon, le 11 mars 2011. Trois catastrophes ont eu lieu. Un séisme, un tsunami et un accident nucléaire. Une seule de ces catastrophes aurait pu être évitée…
Un an après, retour à Fukushima.

L’Institut de Radioprotection et de sûreté Nucléaire français (IRSN) a indiqué dans un de ses derniers rapports que la contamination radioactive autour de la centrale nucléaire de Fukushima Diichi a fortement décrue. Mais l’institut la décrit désormais comme “chronique et pérenne”. Chronique car cette contamination radioactive, si elle ne connaît pas de pic majeur depuis la catastrophe, et désormais inscrite durablement, profondément dans l’environnement de la centrale. Pérenne, car cette radioactivité va durer. Longtemps et en diminuant très lentement…

Les trois réacteurs accidentés ainsi que les explosions d’hydrogène dans les bâtiments de la centrale dans les jours qui ont suivis le 11 mars 2011 ont ainsi libéré de grandes quantités de césium radioactif. Ce césium a une durée de vie longue. Il est considéré qu’il sera “inoffensif” qu’au bout de 300 ans. Il reste aujourd’hui 98% de sa radioactivité initiale dans l’environnement, un taux qui sera encore de 81% en 2020. (...)

La centrale accidentée de Fukushima reste fragile. Si les autorités japonaises ont annoncé que les réacteurs endommagés ont été “stabilisés”, la situation reste en fait préoccupante et le restera encore des mois probablement de nombreuses années.

Ebuzzing