
Claire Hédon recommande de fixer "un ratio minimal d’encadrement", comprenant "au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en Ehpad".
Les signalements pour "maltraitance" sont en hausse dans les Ehpad. Pourtant, "la réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur des atteintes dénoncées, ni de l’urgence", dénonce, dimanche 15 janvier, la Défenseure des droits dans le Journal du dimanche (article pour les abonnés). (...)
"Dix-huit mois après le premier rapport, le bilan s’avère extrêmement préoccupant : 9% de nos préconisations se sont traduites par une action, 55% ont fait l’objet d’annonces mais peinent à se matérialiser, et 36% restent sans réponse", explique Claire Hédon. Cette dernière doit rendre public lundi un suivi du rapport des 64 recommandations émises en mai 2021 pendant la crise du Covid-19.
Des manquements dans le public comme dans le privé
"Les manquements concernent autant le privé que le public, le privé à but lucratif comme non lucratif", explique-t-elle. (...)
Il s’agit dans 43% des cas de "maltraitance", dans 30% de "limitation de visites", dans 12% de "restrictions à la liberté d’aller et venir". La recommandation principale du rapport est de fixer "un ratio minimal d’encadrement", comprenant "au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en Ehpad".