
(...) En sa qualité d’organisme national, la RSL s’est donc engagée dans un sondage, pour comprendre combien de personnes lisent de la littérature dans le pays. Et surtout, ce que cela signifie pour eux.
Premier choc : 15 % des sondés estiment que la littérature est trop difficile à comprendre. Et pourtant, 67 % des répondants assurent que la littérature leur apporte du réconfort en période de stress.
Second choc : 25 % des personnes interrogées n’ont lu aucun ouvrage de littérature au cours de 6 derniers mois. Cependant, petite occasion de se réjouir, 56 % d’entre eux aimeraient trouver un livre dans les prochains temps. À noter : 90 % des personnes qui ont lu un livre au cours des 6 derniers mois estiment qu’il s’agit de littérature.
« Il semble y a voir un gouffre qui engloutit 20 % des gens, loin des avantages de la littérature », estime Michael Morpurgo. Il met également en garde contre le risque de minimiser « l’importance dans notre société du grand nombre, même s’il est minoritaire, de personnes qui ne connaissent la littérature, ne l’estiment pas ou ne l’apprécient pas ».
La littérature est pourtant reconnue comme importante dans la cohésion sociale – selon 81 % des répondants. En outre, 88 % d’entre eux estiment que la littérature devrait figurer dans l’éducation de chacun.
Chose très rassurante, les répondants ne voient pas la menace qu’internet peut représentants. Les lecteurs de littérature sont en effet plus susceptibles que les non-lecteurs de recourir au net. (...)
Pour la RSL, « les facteurs les plus à même d’encourager à une plus grande lecture de la littérature passe par des recommandations de ce qu’il faut lire, des livres moins chers et un plus grand nombre de bibliothèques locales ». (...)