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Libérons Julian Assange : Pour que les institutions italiennes sortent de leur silence. Pétition
#Assange #libertedelapresse #wikikeaks #Italie
Article mis en ligne le 16 juin 2023

Depuis treize ans, le journaliste australien Julian Assange, fondateur du site d’information WikiLeaks, a perdu sa liberté et risque d’être extradé de Londres vers les États-Unis dans quelques mois, enfermé à jamais dans une prison de haute sécurité.

Son seul crime ? Avoir révélé la vérité. Avec ses collègues de WikiLeaks, il a publié des documents secrets du gouvernement américain qui ont mis au jour des crimes de guerre et des actes de torture, de l’Afghanistan à l’Irak en passant par Guantanamo.

Alors qu’Assange n’est plus un homme libre depuis 2010, les criminels qui ont commis les atrocités révélées par WikiLeaks jouissent de leur famille en toute tranquillité. C’est le monde à l’envers : les criminels libres comme l’air et les journalistes, qui ont eu le courage de les dénoncer, en prison à vie.

Mais cette affaire n’est pas seulement une monstrueuse injustice. C’est une affaire qui décidera de l’orientation de nos démocraties occidentales.

Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un journaliste sera emprisonné pour avoir révélé des informations véridiques dans l’intérêt du public. Si la démocratie la plus puissante du monde - qui accorde une protection constitutionnelle à la presse - se comporte de la sorte, d’autres démocraties suivront.

Et ce n’est pas seulement une affaire qui concerne les journalistes, elle concerne tous les citoyens, car nous avons le droit de savoir ce que font nos gouvernements, en notre nom et avec notre argent.

C’est pourquoi toutes les plus grandes organisations internationales de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse, d’Amnesty International à Human Rights Watch en passant par Reporters sans frontières, ont officiellement demandé à l’administration américaine et au président Biden de ne pas extrader Assange et d’abandonner les poursuites contre lui et son organisation.

La politique a également bougé. Des centaines de parlementaires de grandes démocraties, comme l’Angleterre, l’Allemagne, le Brésil et les États-Unis, ont demandé à l’administration Biden de classer l’affaire. L’initiative la plus récente date du 11 avril : les membres du Congrès américain Rashida Tlaib, Alexandria Ocasio-Cortez, Jamaal Bowman, Cori Bush, Greg Casar, Ilhan Omar et Ayanna Pressley sont passés à l’action.

Le silence des institutions italiennes sur cette affaire est frappant. Alors que les appels de la société civile se multiplient, l’injustice monstrueuse à l’encontre d’un innocent et la destruction de la liberté de la presse sont des faits qui ne semblent pas préoccuper la République italienne et ses institutions.

Nous appelons le gouvernement et le parlement italiens à agir dans toutes les enceintes, y compris le Parlement européen, pour éviter l’extradition de Julian Assange et pour que l’affaire contre lui et WikiLeaks soit classée.