
On tente de remettre en question leur profession, de restreindre leur liberté d’action, d’influer sur leur formation pour en faire des techniciens aux ordres d’un système qui privilégie avant tout le côté « rentable » des choses.
On veut les recruter selon des critères financiers et leur imposer des bases théoriques prédéfinies, on veut même les remplacer à terme par d’autres professionnels, un nouveau métier créé de toutes pièces, les « psychothérapeutes » qui n’ont absolument pas le même niveau de formation ni de qualification que celui exigé pour les psychologues, ni même une formation à la psychothérapie mais à la seule psychopathologie !
On démantèle le service public, on précarise leur emploi, on les reclasse en tant que techniciens.
On tente de supprimer la parole des patients qui jusqu’à présent était pris en compte par eux, que ce soit en psychiatrie, dans les services de médecine générale, dans les centres de consultation, l’Education Nationale, la Justice, la protection de l’enfance …la toxicomanie
(...) Ils ont lancé un mouvement de grève national le 28 janvier dernier pour garantir la liberté de chacun dans ses choix de vie.
Ils ont été reçus par le Ministère de la santé, avec une promesse de travail sur l’ensemble du dossier et si cela verra jour, ils souhaitent associer les usagers à cette réflexion.
Dans tous les cas, ils maintiendront ce mouvement jusqu’à ce que la parole de l’usager soit entendue, pour défendre le droit à l’autonomie de chacun, la prise en compte psychologique de la personne et la possibilité pour chacun d’être pris en charge avec un maximum de professionnalisme et d’éthique