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Les violences policières décryptées en bande dessinée
« Ne parlez pas de violences policières », un hors-série La Revue dessinée et Mediapart, sortie en librairie le 30 septembre 2020. 160 pages d’enquête en bande dessinée.
Article mis en ligne le 26 juillet 2020
dernière modification le 25 juillet 2020

« Ne parlez pas de violences policières », un hors-série La Revue dessinée et Mediapart, raconte les vies brisées, analyse la fabrique de l’impunité et remonte les chaînes de responsabilité.

Présentation de la revue par son éditeur :

Des lycéens agenouillés les mains derrière la tête. Des pompiers frappés par des policiers. Des soignantes traînées au sol par les forces de l’ordre. Des Gilets jaunes mutilés. Un préfet, soutenu par le gouvernement, qui ordonne d’« impacter » les manifestants. Des familles qui réclament, parfois depuis des années, « vérité et justice » pour un proche mort lors d’une charge ou d’un contrôle policier.

Adama Traoré, Rémi Fraisse, Steve Maia Caniço, Zineb Redouane, Cédric Chouviat… La liste s’allonge à l’ombre d’un silence d’État. « Répression », « violences policières » : dans la bouche des responsables politiques, ces mots sont bannis et le pouvoir s’emploie à nier l’appareil répressif qu’il déploie. Celui-ci ne frappe pas au hasard. Depuis la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, fin mai à Minneapolis, le mouvement s’étend pour dénoncer les pratiques racistes de la police.

En France, plusieurs enquêtes confirment ce que les sociologues et les personnes racisées savaient déjà : l’institution policière n’est pas aveugle à la couleur de peau. En juin, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour réclamer la fin de l’impunité. Des rassemblements encadrés par des barrières antiémeute et noyés sous les gaz lacrymogènes…

Depuis des années, favorisé par un empilement de lois sécuritaires, l’appareil répressif se renforce et s’étend (...)