
La rencontre coorganisée par le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC) vise à trouver des solutions communes et durables pour la survie des forêts du bassin du Congo. Il y a beaucoup de promesses de financements pour ces forêts, mais ceux-ci n’arrivent pas forcément au bon endroit, selon des participants.
La Commission des forêts de l’Afrique centrale (Comifac), qui supervise la politique forestière de la région, a constaté que la majorité des financements disponibles sont captés par l’Amazonie. Une méconnaissance, dénonce Françoise Van de Ven, présidente de l‘Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) : « Le constat qui est fait maintenant, c’est que ce n’est plus l’Amazonie qui est le premier poumon parce que la forêt est devenue trop fréquentée. C’est maintenant la forêt du bassin du Congo qui est le premier poumon au monde ».
« La concurrence du réel »
De leur côté, les ONG soutiennent que le peu de fonds disponibles sont captés par les organisations internationales. « C’est la concurrence du réel », explique Nicaise Moulombi, environnementaliste. Et d’ajouter : « La quasi-totalité des fonds vont sur les études. Qui font les études ? Ce sont les organisations internationales, ce sont ces experts, donc eux-mêmes et non nous ». (...)
Les financements sollicités par les pays d’Afrique centrale visent à garantir une exploitation durable des forêts.