
Les collectifs Inter-Hôpital et Inter-Urgences réclament d’être reçus par le chef de l’Etat. Pour les soignants et paramédicaux, il est urgent de tirer les leçons de la crise du Covid.
Une mise en demeure ou presque. Au sortir du rouleau compresseur Covid, les soignants des collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences, fer de lance de la mobilisation du combat mené cet automne pour sauver l’hôpital public, se rappellent au bon souvenir du président de la République. Avec une volonté claire : obtenir d’Emmanuel Macron qu’il ouvre le dialogue et honore la promesse formulée le 25 mars à Mulhouse, ville épicentre de l’épidémie dans le Grand Est, d’engager un « plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières » à l’hôpital à l’issue de la crise. Histoire que les leçons soient tirées au plus haut niveau du combat acharné de soignants contre le coronavirus.
Mardi, lors d’une video conférence – confinement oblige – les praticiens hospitaliers se sont relayés pour dire l’inquiétude qui monte. « Le rendez-vous que nous avions demandé le 27 février au chef de l’Etat n’a pas été honoré, en dépit de nos relances par mail » regrette le neurologue François S (...)