
Ce mardi 16 octobre a vu une gigantesque opération quasi-militaire dans les environs de Notre Dame des Landes, au Nord de Nantes.
Alors que les premières expulsions ont eu lieu au petit matin, la presse nationale a discrètement relayé l’information en début de matinée que les squatteurs « ont été évacués ».
Or, les « squatteurs » ont relayé minute par minute le siège de la zone qui a fait rage pendant toute la journée. Les militants ont érigé des barricades pour empêcher la progression des assaillants (pourtant aidés de plusieurs hélicoptères) dans cette zone de bocages où le gaz lacrymogène remplace la brume.
Dans ce nouveau Larzac, on n’a pas vu une telle bataille depuis la guerre de Vendée à l’époque révolutionnaire où les « bleus », les armées de la jeune République, ont massacré une grande partie de la population du grand-Ouest, parce qu’ils n’avaient pas épousé la pensée unique.
Aujourd’hui, l’ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, qui peine à mettre au diapason de la pensée unique ses ministres, a besoin d’un geste fort pour imposer son autorité.
Il a choisi d’en finir avec ces résistants pour également rassurer le groupe Vinci, promoteur de ce projet d’aéroport - qui ne servira à rien, sinon à détruire quelques parcelles de biodiversité dans ces bocages et quelques vestiges archéologiques.
Alors, peu importe si le groupe Vinci est accusé de corruption en faveur de Vladimir Poutine, dans le cadre de la « coopération économique » entre la Russie et la France. (...)