
Ça y est, le décret d’application de l’article 113 de la Loppsi est tombé. L’institution de milices para-policières, que nous dénonçons ici depuis un an, est devenu réalité. (...)
l’Etat milicien. Les dealers ont les moyens de rémunérer des guetteurs ? Et bien la police rémunérera des bons citoyens pour leur faire la guerre. La guerre civile.
Or, ces « zones de non-droit » où les dealers sont si organisés que c’en est impressionnant, sont le produit direct de la politique anti-drogue de la police. (...)
(...) Guéant aura bien précisé au passage qu’il s’agit de combattre le commerce « et la consommation » de cannabis.
Or, la France est le pays d’Europe où la consommation de cannabis est la plus généralisée.
Dans certaines tranches d’âge, chez les jeunes, c’est près de 100% de la population qui en consomme régulièrement ou occasionnellement. (...)
Il ne fait aucun doute que l’Etat aura entretenu cette situation depuis des années, canalisant le trafic de quartiers en quartiers, la police tolérant de fait l’installation de ces pseudos-contre pouvoirs mafieux.
Pour l’approvisionnement en grande quantité de ces super-marchés de la savonnette marocaine, il faut non seulement la protection des autorités marocaines, le gros du trafic étant entre les mains du roi Mohamed VI, héritier du système instauré par son père Hassan II. Il faut aussi que le haschisch puisse parvenir par tonnes en France – et dans le reste de l’Europe, où la french connection franco-marocaine dispose d’un quasi monopole. (...)
les voyous qui tiennent le marché à Saint-Ouen ou Sevran sont les relais indispensables de la « connexion marocaine », sans lesquels il serait impossibles d’écouler les énormes quantités de haschisch qui approvisionnent les consommateurs français. (...)