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Le sort de Fessenheim se joue aujourd’hui. En Alsace, les élus réfléchissent à l’après-nucléaire
Article mis en ligne le 24 janvier 2017

François Hollande n’a pas tenu sa promesse de fermer Fessenheim fin 2016. Mais le décret de fermeture doit être pris en 2017, assure Mme Royal. Sur place, les élus commencent à imaginer la reconversion du site de la centrale nucléaire. Le constructeur de voitures électriques Tesla est une hypothèse de travail.

Actualisation - Mardi 24 janvier 2017 - Le conseil d’administration d’EDF a accepté ce mardi matin les conditions d’indemnisation proposées par l’Etat pour la fermeture de la centrale de Fessenheim. La convention négociée avec l’Etat prévoit d’indemniser EDF à hauteur d’environ 450 millions d’euros d’ici 2021 pour la fermeture des deux réacteurs nucléaires. Celle-ci interviendrait à l’horizon fin 2018, au moment de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche). Plus de détails sur cette indemnisation ici.

(...) Même André Hartz, porte-parole du collectif Stop Fessenheim, se dit “optimiste sur le fait qu’il y ait un décret", mais en revanche il est “craintif sur l’échéance” et les conditions : “Ce qui m’inquiète est la corrélation possible dans le décret entre la fermeture de Fessenheim et l’ouverture de l’EPR de Flamanville prévue pour fin 2018. D’abord parce qu’on ne souhaite pas que l’EPR démarre, mais aussi parce qu’il ne démarrera peut-être jamais.”

Cependant, selon lui, un décret courant 2017 serait une avancée tangible, même à l’aune des élections présidentielles. (...)

Date capitale dans le processus, le conseil d’administration d’EDF du 24 janvier qui acceptera, ou non la décision de fermer Fessenheim. Les six représentants des salariés voteront contre la fermeture et les six représentants de l’État ne pourront pas voter, étant considérés comme en conflit d’intérêt. Reste à savoir ce que feront les six autres administrateurs indépendants, sachant qu’en cas d’égalité, la voix du PDG Jean-Bernard Levy comptera double. (...)