
Pour Oxfam France - Agir ici, la déclaration de principe sur le climat dévoilée par un petit comité de dirigeants mondiaux à Copenhague aujourd’hui n’est qu’une fuite en avant. Ce texte, négocié par un petit groupe de pays, laisse de coté la grande majorité des pays en développement, qui ont à peine été consultés, et qui doivent encore se prononcer sur son contenu. La France affirme avoir adopté cet accord, mais l’Union européenne ne s’est pas prononcée formellement (lire la réaction d’Oxfam International).
Ce texte ne donne aucune garantie que le péril climatique sera évité ou même que les pays les plus pauvres auront les moyens nécessaires pour s’adapter à la hausse des températures. De plus, il remet à 2010 la négociation d’un accord contraignant.
Pour Romain Benicchio, d’Oxfam France - Agir ici : « Non seulement cette déclaration d’intention ne résout en rien les désaccords qui ont bloqués les négociations depuis deux ans, mais en plus il représente un déni de démocratie pour tous les pays qui n’ont pas été consulté dans son élaboration. »
« Ce texte est une fuite en avant qui n’offre rien d’autre qu’une vague aspiration de rester sous la barre des 2 degrés, et qui renvoie les décisions les plus difficiles sur les réductions d’émission et le financement. »