
Arrêt du broyage des poussins et de la castration à vif des porcelets d’ici fin 2021... Le ministre Didier Guillaume a annoncé mardi un plan pour la cause animale. Parmi ces mesures encore floues, il a également annoncé sur BFM TV vouloir encadrer la vente d’animaux de compagnies. Son objectif ? Que chaque animal puisse être identifié dans l’esprit d’un « enfant avec un carnet de santé »
Si la législation actuelle prévoit une amende de 135 euros pour les propriétaires de chiens non identifiés, cette mesure ne s’applique pas aux propriétaires de chats. Ce que Didier Guillaume entend changer afin de lutter contre l’abandon. « Si un chat est identifié et marqué, on va le retrouver s’il est abandonné, on va retrouver son propriétaire, qu’on pourra sanctionner pour lutter contre l’abandon », a-t-il expliqué.
Le ministre a également annoncé vouloir limiter le cadre de vente des animaux de compagnie, évoquant les achats sur internet mais aussi la vente sur les marchés. Une façon de mettre fin aux « achats d’impulsion ». Il a lancé : « On n’achète pas un chat, un chien, un animal de compagnie comme on achète une glace. » Des annonces insuffisantes « qui ne font rien de concret pour endiguer cette vague d’abandons due principalement à l’achat en animalerie, en ligne, et auprès d’éleveurs peu scrupuleux » estime l’association de défense des droits des animaux PETA comme le rapporte le Huffington Post. (...)