
Avec 350 morts et 10.000 maisons détruites, la centaine de tornades qui a balayé la semaine dernière plusieurs États du sud des États-Unis semble exceptionnelle. Apparemment, leur nombre augmente depuis plusieurs décennies mais les météorologistes estiment que les changements climatiques observés à l’échelle planétaire ne sont pas en cause.
Ces tornades sont des phénomènes localisés et extrêmement puissants. Ce sont mêmes les manifestations météorologiques les plus violentes de l’atmosphère terrestre et les conditions leur sont particulièrement favorables au sud des États-Unis quand le courant d’altitude froid, venu du nord, rencontre l’air chaud venu du sud. Mais cette année, le phénomène a été particulièrement violent et meurtrier.(...)
Mercredi 27 avril, les conditions anticycloniques étaient exceptionnelles au-dessus du golfe du Mexique. Ces conditions, selon Grady Dixon, auraient été favorisées par le récent épisode de La Niňa, déjà accusée d’avoir inondé l’Australie, et caractérisée, à l’inverse d’El Niňo, par un refroidissement des eaux de surface au centre et à l’est de l’océan Pacifique. « Nous savions alors que ce serait une grande année pour les tornades », affirme Grady Dixon, concluant que le phénomène est « relié aux fluctuations de la planète ».(...)
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