Les scientifiques estiment que près de 75 pour cent des maladies émergentes (et réémergentes) qui ont affecté l’homme au début du 21ème siècle ont été transmises par les animaux. Le SIDA, le SRAS, la grippe aviaire H5N2 et la grippe porcine H1N1 figurent parmi ces maladies, dites « zoonotiques ».
Barbara Han, du Cary Institute of Ecosystem Studies (institut Cary pour les études de l’écosystème), dit que les chauves-souris, les porcs et les oiseaux sont des « cuves de mélange » pour les virus Ebola, Hendra, Nipah ainsi que les grippes aviaire et porcine qui peuvent se transmettre à l’homme.
A mesure que les animaux sauvages perdent leur habitat en raison de la déforestation, ils entrent en contact plus étroit avec les animaux domestiques et l’homme. Les phénomènes climatiques extrêmes et le réchauffement climatique perturbent aussi l’habitat des animaux, leurs cycles de reproduction et leurs mouvements migratoires.
L’équation contient tellement de variables qu’il est extrêmement difficile pour les scientifiques d’établir des liens entre le changement climatique et les maladies. (...)
Outre le déplacement de ces vecteurs vers des régions de latitude et d’altitude plus élevées, certains éléments tendent à prouver que les conditions climatiques plus extrêmes et irrégulières et les événements climatiques catastrophiques tels que les inondations contribuent à la propagation de ces maladies (...)