
Le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, en mars dernier, ont entraîné la production d’environ 25 millions de tonnes de déchets post-catastrophe. Certains de ces déchets étant radioactifs, leur élimination s’avère problématique. Mais, d’après le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid), l’option retenue par le gouvernement japonais est inadaptée. En effet, celui-ci entend incinérer une part des déchets produits avec pour conséquence directe le rejet dans l’air de poussières radioactives, en plus des résidus de combustion. En matière de stockage, ces déchets solides seront pris en charge dans des centres spécifiques, excepté ceux dont la radioactivité est inférieure à 8000 Bq/kg. Ces derniers seront stockés dans des décharges classiques, sans garantie quant aux possibles effets à long terme.
D’après le Cniid, cette catastrophe nucléaire est une « opportunité pour les incinérateurs en mal de déchets », lesquels devraient tourner à plein régime afin de pallier le manque d’alimentation du réseau en électricité d’origine nucléaire. (...) Wikio