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Paris s’éveille
Le Cinéma dans l’objectif entre business et divertissement
Article mis en ligne le 16 janvier 2013
dernière modification le 11 janvier 2013

À l’heure où le plus connu des acteurs français a fui le pays pour échapper à l’impôt - trouvant la Russie comme refuge, un pays où artistes et intellectuels sont des plus persécutés - on pourrait se demander ce qui passionne les médias à relater sa tournée caucasienne dans ses moindres détails... pendant que l’avenir du cinéma français se joue en coulisse !

Non seulement nos célébrités gagnent des sommes incomparablement plus élevées que leur talent - comme les sportifs-, mais leur manque de solidarité avec le public est implicitement cautionné par les élites politiques. Le problème n’est pourtant pas nouveau : cette même situation a créé le scandale avec le niveau effrayant de rémunération des animateurs-producteurs « stars » de la télévision publique en 1996.

Depuis, l’industrie du disque a, à son tour, été ébranlée car elle n’a pas su prendre à temps le virage du numérique. Les distributeurs ont pourtant profité jusqu’au dernier moment de la vente de disques vierges et de l’installation de l’internet haut-débit avant de dénoncer le piratage généralisé des contenus culturels - même lorsque ceux-ci avaient été puisés dans le patrimoine du domaine public comme la musique classique. Au final, l’écart de rémunération entre petits et « très gros » artistes s’est creusé. Le système archaïque de producteurs-distributeurs a étendu son pouvoir sur la direction artistique et s’octroie la part du lion sur les bénéfices de cette « industrie ».

Dans le septième art, la chaîne de production fait intervenir tellement de corps de métiers - artistiques et techniques - que la révolution numérique n’a pas achevé son bouleversement. (...)