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La « solution » pour Gaza, Manlio Dinucci
Article mis en ligne le 1er août 2014

Dans ce texte La « solution » pour Gaza, Manlio Dinucci reprend une déclaration de Moshe Feiglin, le vice-président de la Knesset. Avec tout la confiance que l’on porte aux textes Manlio Dinucci, le doute vient quand-même. Comment un parlementaire peut-il proposer l’extermination d’un peuple ? Et pourtant… Vous trouverez ici l’original du plan de Moshe Feiglin.

(...) Le vice-président de la Knesset, Moshe Feiglin, a en fait présenté le plan pour « une solution à Gaza ». Il s’articule en sept phases.

1) L’ultimatum, donné à la « population ennemie », à qui est intimé d’abandonner les aires où se trouvent les combattants du Hamas, « en se transférant dans le Sinaï, non éloigné de Gaza ».

2) L’attaque, déclenchée par les forces armées israéliennes « à travers tout Gaza avec la force maximale (et non pas avec une fraction minuscule) », touchant tous les objectifs militaires et infrastructurels « sans aucune considération pour les boucliers humains et les dommages environnementaux ».

3) Le siège, simultané à l’attaque, afin que « rien ne puisse entrer à Gaza ou sortir de Gaza ».

4) La défense, pour « frapper avec la pleine force et sans considération pour les boucliers humains » n’importe quel lieu d’où soit partie une attaque contre Israël ou contre ses forces armées.

5) La conquête, opérée par les forces armées israéliennes qui, après avoir « assoupli » les objectifs par leur puissance de feu, « conquerront l’entière Gaza, en utilisant tous les moyens nécessaires pour minimiser tout dommage à nos soldats, sans aucune autre considération ».

6) L’élimination, opérée par les forces armées israéliennes, qui « anéantiront à Gaza tous les ennemis armés » et « traiteront en accord avec le droit international la population ennemie qui n’a pas commis de méfaits et s’est séparée des terroristes armés, à laquelle il sera autorisé de quitter Gaza ».

7) La souveraineté sur Gaza, « qui deviendra pour toujours une partie d’Israël et sera peuplée de juifs », contribuant à « alléger la crise de l’habitat en Israël ». Aux habitants arabes, qui « selon les sondages désirent pour la majorité quitter Gaza », sera offerte « une généreuse aide pour l’émigration internationale », qui sera cependant concédée seulement à « ceux qui ne sont pas impliqués dans des activités anti-israéliennes ». Les arabes qui choisiront de rester à Gaza recevront un permis de séjour en Israël et, après un certain nombre d’années, « ceux qui acceptent la domination, les règles et le mode de vie de l’Etat juif sur sa propre terre » pourront devenir citoyens israéliens.

Ce plan n’est pas le fruit de l’esprit d’un fanatique singulier, mais d’un homme politique qui est en train de recueillir un consensus croissant en Israël.