
L’étude s’appelle So Well. Partant du principe que le stress au travail et les risques psychologiques représentent un enjeu majeur pour les professionnels de santé, le CHU de Clermont-Ferrand lance une étude encore inédite sur la prise en charge sophrologique. Son originalité : utiliser des critères d’évaluation biologique "objectifs".
Une étude encore inédite sur les bénéfices de la sophrologie en santé se met en place avec le CHU de Clermont-Ferrand, en partenariat avec l’Université de Clermont Auvergne, (UCA) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Le Pr Frédéric Dutheil, chef du service santé au travail et environnement au CHU de Clermont-Ferrand, explique qu’il s’agit de la première étude (1), dont le protocole inclut des « critères objectifs » pour mesurer l’action de cette discipline psychocorporelle.
De quoi parle-t-on ?
La sophrologie a principalement recours à la respiration, la relaxation musculaire et des techniques de visualisation pour découvrir et développer la connaissance de soi et ses propres capacités.
Utilisée dans le registre de l’accompagnement thérapeutique, aussi bien qu’en chemin de vie, la sophrologie a fait ses preuves auprès de patients dans la prise en charge de plusieurs symptômes. Mais ses bénéfices n’avaient encore jamais fait l’objet d’un travail assis sur autant de marqueurs biologiques. (...)