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Greenpeace
La pêche thonière tropicale parmi les pilleurs des océans
Article mis en ligne le 5 novembre 2014

Nouveau volet sur le terrain de la surpêche : Greenpeace publie aujourd’hui une liste de 20 bateaux, les monster boats (“monstres des mers”), représentatifs des navires les plus destructeurs, naviguant sous pavillon européen ou appartenant à des armateurs européens.
Cette liste pointe du doigt quelques-uns des plus éminents représentants de la surpêche dans le monde, et de la destruction de la vie marine.

La surcapacité menace à court terme l’avenir des ressources de nos océans et les pêcheries de thons tropicaux (notamment, le thon listao, albacore et patudo). Il y a trop de bateaux, qui utilisent des techniques trop intensives, par rapport à la ressource disponible. Les stocks de poissons victimes de surpêche et ne sont plus en mesure de se renouveler correctement. En France, la pêche thonière tropicale est un exemple criant de la surcapacité de pêche, du fait du nombre de bateaux et des techniques utilisées, comme les dispositifs de concentration de poissons (DCP), qui démultiplient les prises.

La Sapmer est l’un des trois armateurs français ciblant le thon tropical. D’après les informations que nous avons pu collecter, c’est l’armateur qui dispose du plan de développement de sa flotte de thoniers senneurs le plus important au monde, quitte à tourner le dos à l’urgence. Il dispose de bateaux qui approvisionnent Petit Navire, comme le Dolomieu (que l’on voit dans des images que nous dévoilions fin octobre) et le Franche Terre.

La Sapmer veut pêcher toujours plus (...)

Greenpeace est fortement préoccupée par le modèle de la Sapmer. Il présente un danger pour l’environnement et les écosystèmes marins, en particulier les stocks de thons tropicaux. Par ailleurs, la menace pour les communautés de pêcheurs de l’océan Indien est bien réelle.

Financièrement, le modèle économique de la Sapmer pourrait ne pas être aussi durable qu’elle souhaite le faire croire à ses actionnaires. La Sapmer part du principe qu’elle sera toujours en mesure de capturer les volumes de thons dont elle a besoin, de trouver les marchés pour les écouler et bénéficier de prix lui garantissant la rentabilité de son activité. Sauf qu’aucun de ces éléments ne peut aujourd’hui être garanti sur le long terme dans l’industrie du thon. Au lieu de continuer la course à la quantité, la Sapmer ferait mieux de s’orienter vers une pêche durable. Moins de volume et plus de qualité, ce qui se traduirait aussi par vendre du thon pêché sans DCP.

Petit Navire doit être exigeant avec ses fournisseurs, et particulièrement ceux pêchant dans l’océan Indien. C’est en effet de cette région du monde que provient la grande majorité du thon que Petit Navire vend. Pour être exemplaire en matière de durabilité, il ne suffit pas de le dire. Petit Navire peut et doit demander à ceux qui l’approvisionnent en thon de changer leurs pratiques de pêche.

 Ne laissons pas Petit Navire continuer les dégâts !
 Ecrivez à Petit Navire pour lui demander d’arrêter le carnage. Appelez Petit -Navire pour dénoncer leurs ses méthodes !