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Greek crisis
La musique de la lune
Article mis en ligne le 23 octobre 2013

La petite musique de la Troïka ne passe plus. Vendredi dernier 18 octobre, les élèves ainsi que les enseignants des lycées musicaux comme on les appelle ici, manifestaient devant le ministère de l’Intérieur. De nombreux postes d’enseignants restent vacants et les ministères impliqués se refusent à tout déblocage des crédits nécessaires. D’autant plus que la prise en charge du coût des cantines scolaires ainsi que du transport pour ces élèves, fréquemment virtuoses et surtout généralement venus d’assez loin, fut portée vers les communes et ensuite vers les régions, lesquelles s’y déclarent d’emblée incompétentes car elles n’ont pas les ressources nécessaires.

La petite musique de la Troïka ne passe plus. Vendredi dernier 18 octobre, les élèves ainsi que les enseignants des lycées musicaux comme on les appelle ici, manifestaient devant le ministère de l’Intérieur. De nombreux postes d’enseignants restent vacants et les ministères impliqués se refusent à tout déblocage des crédits nécessaires. D’autant plus que la prise en charge du coût des cantines scolaires ainsi que du transport pour ces élèves, fréquemment virtuoses et surtout généralement venus d’assez loin, fut portée vers les communes et ensuite vers les régions, lesquelles s’y déclarent d’emblée incompétentes car elles n’ont pas les ressources nécessaires.

Devant, et à l’intérieur de la cour de l’Université d’Athènes ce même jour il y avait autant effervescence humaine. Son personnel très inquiet, attend toujours l’issue finale de sa “mise en disponibilité”, autrement-dit, de leur licenciement en langage... domestique et qui ne soit pas celui de l’euphémisme des “gouvernances”. “Cantine autogérée de la faculté de Droit. Les recettes seront versées à la caisse du personnel administratif en grève. La solidarité c’est notre arme”, explique à l’occasion l’affichette collée près du portail de l’Université.

Devant cette même université, les touristes observent les drapeaux noirs et apparemment ils nous comprennent, il y a certainement photo comme il y a colère et alors deuil.

La petite musique de la Troïka ne passe décidément plus. Antonis Samaras ainsi que son ministre des Finances Yannis Stournaras laissent alors filtrer ces fuites rodées sur leur prétendu (?) ras-le-bol, déjà d’ailleurs (trop) vu.(...)