
La station balnéaire israélienne d’Eilat a cette particularité d’être à un des rares carrefours entre quatre Etats : Israël, l’Egypte, la Jordanie, et l’Arabie saoudite. C’est cette zone qui s’est enflammée jeudi, avec l’attaque de deux bus israéliens, faisant quatorze morts (sept Israéliens et sept assaillants) et des dizaines de blessés, des échanges de tirs le long de la frontière israélo-égyptienne, et des affrontements entre soldats israéliens et des hommes armés.
(...)La question qui se pose est de savoir qui sont les auteurs de cette attaque d’une intensité, et avec des moyens inhabituels, et dans une zone elle aussi peu atteinte, jusqu’ici, par les attentats ou les attaques.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a affirmé que les attaques « venaient de Gaza » et a menacé de « réagir avec toute la force et la détermination » nécessaires. Le Hamas a toutefois démenti et a affirmé pour sa part qu’il n’y avait aucun lien entre la bande de Gaza, le territoire palestinien situé bien plus à l’Ouest que la zone des incidents, et ces attentats.
Quelques heures après l’incident, les avions israéliens attaquaient le sud de la bande de Gaza, tuant six personnes dont un cadre du Hamas. On ignore si le raid était lié aux événements d’Eilat.
Selon le site du quotidien Haaretz, les attaques de jeudi « ne constituent pas une surprise pour les responsables de la sécurité israélienne », qui s’attendaient à ce que des incidents se produisent « à un moment ou à un autre ».(...) Wikio