Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
le Parisien
La SNCF obligée de réintégrer un lanceur d’alerte qu’elle avait licencié
Article mis en ligne le 19 avril 2019

Les prud’hommes de Lyon ont aussi condamné la SNCF à payer des dommages et intérêts à Denis Breteau ainsi qu’au syndicat SUD-Rail.

Il avait révélé et dénoncé des appels d’offres biaisés dont aurait bénéficié le groupe américain IBM. Cela lui avait coûté sa place à la SNCF. Denis Breteau vient d’obtenir réparation.

Les prud’hommes de Lyon, qui statuait en référé, ont en effet condamné mercredi la SNCF à réintégrer un salarié licencié fin 2018, auquel ils reconnaissent le statut de lanceur d’alerte, a-t-on appris jeudi auprès du syndicat SUD-Rail.

Dans son jugement, le conseil de prud’hommes « juge nulle » sa radiation de la SNCF, « ordonne sans délai (sa) réintégration » dans le groupe et « condamne la SNCF au paiement des salaires dus depuis le 12 novembre 2018 », date à laquelle Denis Breteau devait prendre un nouveau poste. La SNCF est aussi condamnée à payer des dommages et intérêts, une somme de 5000 euros à l’employé et 3000 euros au syndicat SUD-Rail.
La SNCF va faire appel (...)

Par ailleurs, en décembre dernier, Denis Breteau a porté plainte contre l’actuelle ministre de la Défense Florence Parly, ancienne directrice générale stratégie et finance de la SNCF, pour « harcèlement moral, délit d’extorsion de consentement, complicité de malversation et subornation de témoin », selon le document que nous avions à l’époque pu consulter. Entre 2014 et 2016, elle était la supérieure hiérarchique de Denis Breteau.