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France24
La Chine ne construira plus de centrales à charbon à l’étranger
Article mis en ligne le 23 septembre 2021

Le président Xi Jinping a déclaré, mardi, que la Chine ne bâtirait plus à l’étranger de nouveaux projets énergétiques au charbon, se servant de sa tribune devant l’Assemblée générale de l’ONU pour effectuer de nouvelles promesses en matière de lutte contre le changement climatique.

Une telle promesse a également été formulée récemment par la Corée du Sud et le Japon.

Pékin fait face, de longue date, à une forte pression diplomatique pour arrêter de financer les projets à base de charbon à l’étranger, afin de contribuer à se rapprocher des objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris.

"La Chine va renforcer son soutien aux autres pays en développement pour qu’ils développent des énergies vertes et faibles en carbone", a également déclaré Xi Jinping dans une allocution pré-enregistrée, répétant des promesses effectuées l’an dernier selon lesquelles la Chine atteindra la neutralité carbone d’ici 2060. (...)

"Les jours de l’énergie charbon sont comptés", a réagi, sur Twitter, le président de la COP26, Alok Sharma, en disant se féliciter de l’annonce chinoise. "À la COP26 (qui aura lieu à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre), nous devons faire du charbon de l’histoire ancienne. "Il s’agit d’un "tournant historique pour s’éloigner de l’énergie fossile la plus sale du monde", a indiqué, dans un communiqué, Helen Mountford, du World Resources Institute. Cette organisation rappelle que sur "la dernière décennie", la Chine a investi "des milliards de dollars" dans des usines à charbon dans d’autres pays.

C’est par exemple le cas en Indonésie, au Vietnam ou au Bangladesh, dans le cadre des "nouvelles routes de la soie" – un gigantesque programme d’infrastructures lancé par le président Xi Jinping.

"Si l’abandon progressif du financement du charbon à l’étranger est très important, cela ne dispense pas la Chine de prendre des mesures ambitieuses au sein de ses frontières", a toutefois rappelé Helen Mountford. Car l’annonce de mardi est loin de signifier la fin totale des investissements de Pékin dans le charbon. (...)

Il s’agit d’un "tournant historique pour s’éloigner de l’énergie fossile la plus sale du monde", a indiqué, dans un communiqué, Helen Mountford, du World Resources Institute. Cette organisation rappelle que sur "la dernière décennie", la Chine a investi "des milliards de dollars" dans des usines à charbon dans d’autres pays.

C’est par exemple le cas en Indonésie, au Vietnam ou au Bangladesh, dans le cadre des "nouvelles routes de la soie" – un gigantesque programme d’infrastructures lancé par le président Xi Jinping.

"Si l’abandon progressif du financement du charbon à l’étranger est très important, cela ne dispense pas la Chine de prendre des mesures ambitieuses au sein de ses frontières", a toutefois rappelé Helen Mountford. Car l’annonce de mardi est loin de signifier la fin totale des investissements de Pékin dans le charbon.