
Dans un contexte de relations diplomatiques tendues avec Pékin, le gouvernement canadien a confirmé que l’agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) avait « identifié un problème ayant trait à de faux certificats d’exportation qui pourrait avoir une incidence sur les exportations de produits du porc et du bœuf vers la Chine », et tentait d’y remédier.
Mi-juin, les autorités douanières chinoises avaient décidé de suspendre les importations de viande de porc d’une société canadienne, invoquant la découverte de ractopamine, un produit dopant interdit en Chine, dans une cargaison en provenance du Canada. Suite à cette découverte, une enquête menée par les autorités canadiennes a montré que jusqu’à 188 certificats d’exportation avaient été falsifiés, selon l’ambassade chinoise. "Pour assurer la sécurité des consommateurs chinois, la Chine a pris des mesures préventives urgentes et demandé au gouvernement canadien de suspendre la délivrance des certificats pour la viande exportée vers la Chine à compter du 25 juin", explique l’ambassade sur son site internet. (...)
Un responsable gouvernemental a par ailleurs précisé que la police canadienne avait ouvert une enquête pour déterminer d’éventuels agissements criminels. (...)
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