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Même s’il n’est pas lié par le droit communautaire européen, le Préposé fédéral suisse à la protection des données et à la transparence (PFPDT), qui remplit le même office que la CNIL, a fait savoir que l’accord Suisse-USA permettant l’exportation de données personnelles vers les États-Unis n’était plus suffisant pour légaliser de tels transferts.
La Suisse se rêve en coffre-fort pour les données personnelles, et elle ne pouvait pas donner l’impression d’être en retrait sur les positions de l’Union européenne. C’est donc avec une certaine logique que les autorités décident également de prendre acte des révélations d’Edward Snowden pour annuler le régime du Safe Harbor qui permettait l’exportation des données personnelles de ses concitoyens vers les USA.
Le blog Nouvelles Technologies et Droit remarque en effet que le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) a mis à jour très récemment son site internet pour préciser que « tant que la Suisse n’a pas renégocié un nouvel accord avec le gouvernement américain, l’accord « U.S.-Swiss Safe Harbor Framework » ne constitue plus une base légale suffisante pour une transmission de données personnelles aux États-Unis compatible avec la loi suisse sur la protection des données (LPD) ». (...)