
Alarmiste sur le réchauffement climatique, la Banque Mondiale préconise de revoir les subventions aux énergies polluantes. Elle-même a récemment évolué : en 2010 encore, elle investissait une somme record dans les énergies fossiles.
Il y a quelques jours, l’Agence Internationale de l’Énergie avertissait : pour limiter l’impact du réchauffement climatique, les deux tiers des réserves mondiales de combustibles fossiles doivent rester en sous-sol.
Aujourd’hui c’est la Banque Mondiale qui sonne l’alarme : « à défaut de mesures concrètes de lutte contre le changement climatique, la communauté internationale pourrait bien subir les conséquences catastrophiques d’une hausse de 4 degrés de la température moyenne d’ici la fin du siècle, y compris des vagues de chaleur extrême, une baisse des stocks mondiaux de denrées alimentaires, et une élévation du niveau des mers qui pourrait toucher des centaines de millions de personnes. » (...)