
.Images du vieux pays, forcément d’un autre temps. Grèce agraire et alors litote, formes comme formules d’une décroissance infuse et pour tout dire obligatoire avant l’heure. Albums photos édités et réédités sans cesse que l’on retrouve parfois dans les halls des hôtels aux légendes en grec et en anglais. “Rurality” entre autres. Comme du temps du poète Yórgos Séféris, lorsqu’il notait dans son carnet personnel : “17 février 1962. Les nuits, je songe à l’homme du peuple, l’homme des campagnes en Grèce. Il a davantage changé en 35 ans que durant les 130 ans auparavant”. Images donc !
(...) Si, dans les régimes dictatoriaux, le début peut sembler aisé, c’est, en revanche, la tragédie qui en guette, inévitable, la fin. Et c’est le drame de cette fin qui nous tourmente, consciemment ou inconsciemment, comme dans les antiques chœurs d’Eschyle. Plus longtemps dure l’anomalie et plus le mal progresse. L’anomalie actuelle c’est cet ersatz méta-démocratique présent, le pays sous la Troïka depuis 2010, ses politiciens marionnettes, le dit scrutin législatif du 7 juillet prochain sans le moindre choix politique. (...)
Votre pauvre blog, absolument sans aucune attache politique et je puis dire que je parle autant ici sans crainte ni passion. Je vois devant moi le gouffre où nous conduit l’oppression qui recouvre notre pays. Cette anomalie doit cesser, c’est un impératif national.
Images et alors paroles du vieux pays, forcément de tout temps. Fin juin, la lune de l’été, les chats des Météores.