Le 21 juin 1943, Jean Moulin était arrêté à Caluire. Il décédera le 8 juillet suivant dans un train qui l’emmenait en Allemagne, sans avoir trahi la Résistance. Pour commémorer son interpellation il y a 70 ans, le préfet Jean-François Delage a tenu à lui rendre hommage. Vendredi, il a été reçu au collège Michelet par les lauréats du concours départemental de la Résistance.

Ces élèves de 3e ont d’abord commenté l’exposition consacrée à l’histoire de leur établissement qui fut d’ailleurs une prison durant la Seconde Guerre mondiale. Puis, ils ont tour à tour évoqué le parcours de Jean Moulin avant un échange avec le préfet, la rectrice d’académie, le directeur académique, le député Jean-Patrick Gille, le conseiller général Jean-Claude Landré et Pierre Texier, élu tourangeau.

Jean-François Delage, qui a travaillé dans le bureau même de Jean Moulin à la préfecture d’Albertville, précisait enfin son analyse : « Il représentait le courage et le symbole pour la République de la restauration de ses valeurs.

Je me suis souvent demandé ce que j’aurais été, en tant que préfet. Un Moulin ou un Papon ? »

Un message que les jeunes ont reçu avec gravité.

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contre les crimes de bureau, l’obéissance des fonctionnaires aux ordres insupportables.
Ce nom moins célèbre préfet de Tours, qui en ce jour d’hommage à la résistance envoie ses flics dans un
collège pour arrêter un élève, qui fait envoyer des convocations pièges pour arrestation d’une
famille, qui sépare un père de ses enfants, et pour clore sa glorieuse journée , envoie ses troupes dans
un CADA pour arreter une famille de réfugiés ( centre d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile). (...)