
Il pourrait y avoir en 2030 200 usines de véhicules électriques en trop par rapport à la demande.
Ce tsumami d’investissements fait craindre une surchauffe : « Si l’on considère une part de marché de 30% du véhicule électrique en 2030, la capacité mondiale de production se trouvera en excédent de 40 millions d’unités d’ici là », met en garde KPMG. Cela représente 200 usines en trop. (...)
Une étude de l’Observatoire de la métallurgie prévient que 20% des emplois liés au secteur de l’automobile sont à terme menacés en France par l’électrification du parc, soit un total de 40.000 emplois. (...)
Autre souci, les coûts de maintenance sont considérablement réduits avec l’électrique. En moyenne, une voiture électrique rapporte 60% de moins qu’un véhicule thermique en réparation et pièces détachées, calcule KPMG. Or, ce business assure des marges conséquentes aux industriels. L’électrique risque de faire disparaître de nombreux garagistes. À l’inverse, elle devrait faire le bonheur des assureurs. On le voit, les gagnants d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain.