
Gilbert Gatore avait demandé rendez-vous à la France mais la France s’est mise aux abonnés absents. Au terme d’une longue procédure, elle vient de lui signifier pour la deuxième fois en sept mois son refus de le naturaliser.
Pour une vieille histoire de peu de sous. « Un comportement fiscal jusqu’à récemment sujet à critiques », dit le recommandé de la Direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté (sic) du ministère de l’Intérieur. Traduire, un arriéré d’impôts de 3 845 euros dû à une situation financière délicate et passagère en 2010, réglé depuis rubis sur l’ongle, pénalités comprises.
Pour qui connaît un peu l’homme, son parcours et son amour pour ce pays, cette décision est aussi absurde qu’incompréhensible. Récemment encore, il écrivait sur ce site : « Les étrangers sont des individus ni plus, ni moins vertueux que les Français mais souvent portés par l’amour du pays qui les accueille, un amour d’autant plus vif, qu’ils l’ont choisi ». (...)