
Nicolas Vanier et ses chiens sont parvenus au bout de leur périple de 5.758 km sur l’île d’Olkhon, sur le lac Baïkal. L’explorateur du froid aura réussi cette traversée hivernale dans des conditions assez difficiles, avec des conditions météorologiques exceptionnelles, entre tempêtes et absence de neige.
Samedi 15 mars 2014, Nicolas Vanier, glissant sur son traîneau sur la glace du lac Baïkal, atteignait l’île d’Olkhon où l’attendaient son équipe, son fils de dix ans et une petite foule. Commencée le 21 décembre 2013, l’Odyssée sauvage, nom de cette équipée hors norme au milieu de l’hiver sibérien, prenait donc fin dans des conditions plus faciles qu’elles ne furent souvent, mais toujours avec les pièges.
Au moment de l’arrivée au bord du lac immense (c’est le plus grand réservoir d’eau douce liquide en surface de la planète), la région a été balayée par une violente tempête devant laquelle l’explorateur a d’abord pensé faire demi-tour, « mais les chiens se sont battus pour effectuer cette étape de 80 km ».
Le traîneau a ensuite parcouru la glace transparente de ce lac aux eaux cristallines. (...)
L’équipe a également apprécié l’accueil des Mongols qui l’ont souvent accueillie dans leurs yourtes, et qui l’ont également guidé à maintes reprises. Une fois oubliées les péripéties administratives (l’expédition, commencée en Sibérie, a ensuite traversé la Chine et la Mongolie pour revenir en Sibérie), les souvenirs se cristalliseront sur ces rapports humains, sur le courage des chiens et sur les paysages, notamment dans les steppes mongoles.