
Le professeur de droit Michael Geist évoque un document européen dans lequel il est envisagé de s’inspirer de l’accord commercial anti-contrefaçon pour élaborer un traité international bilatéral entre l’Union européenne et le Canada.
Des discussions ont été engagées avec le Canada afin de déterminer s’il est possible d’intégrer certaines dispositions de l’accord commercial anti-contrefaçon dans le cadre du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Il s’agit d’une proposition de traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada.
Michael Geist cite un document dans lequel l’Italie souhaite que la portée du CETA soit aussi large que possible en intégrant en particulier les indications géographiques, comme les appellations d’origine contrôlées (AOC), afin qu’elles soient protégées par des dispositions pénales. La position italienne est soutenue par le Portugal, la Grèce, la France, la Roumanie et la République Tchèque, précise le professeur de droit.(...)
L’idée de faire de l’ACTA un modèle pour d’autres traités internationaux divise toutefois les membres de l’Union européenne. Le Royaume-Uni, l’Autriche et la Finlande s’y opposent. Selon Michael Geist, les articles évoqués dans le document portent sur les infractions pénales, les sanctions, la saisie, la confiscation, la destruction et l’exécution d’office des peines.
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