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UFAL (Union des Familles Laïques)
L’Europe en crise(s) : crises économique, politique, démocratique, institutionnelle
Par Albert Richez Mardi 2 juin 2009 article publié dans la lettre 80
Article mis en ligne le 3 juin 2009

...une série d’anomalies ou contradictions :

 La construction de l’Europe s’effectue en dehors de ses peuples. Et les institutions européennes sont d’une telle complexité qu’elles demeurent opaques pour tout citoyen d’un peuple européen !

 L’Europe n’est ni fédérale, ni une simple association d’Etats-Nations ; aussi, comment traduire en loi fondamentale l’Europe d’aujourd’hui ? Quelle est la nature de sa citoyenneté ? A quel budget peut elle prétendre et pourquoi faire ?

 Quel sont le sens et l’objet des élargissements successifs ? » étendre l’Europe sans en approfondir les institutions en fonction d’un sens, ce n’est pas nécessairement faire l’Europe mais c’est, à coup sûr, faire plus de « libre échange » et « moins de citoyenneté ».

 La libre concurrence, que Jacques Sapir qualifie de « théologie politique »[6] est demeurée le dogme intangible de sa politique économique malgré l’absence d’évaluation des libéralisations conduites dans d’autres pays.

 L’indépendance de la BCE, à la différence de la FED (réserve fédérale) des Etats-Unis d’Amérique, pose la question de la gouvernance politique de l’économie de l’Union européenne.

 Une Charte des Droits Fondamentaux existe mais elle ne s’impose pas aux Etats, et elle présente des Droits inférieurs à ceux accordés par la Constitution des Droits de l’Homme de 48 et de la Convention des droits sociaux de Turin de 1961.

 Suite aux accords de Schengen du 26 mars 1995, des dispositions, toujours plus restrictives pour les étrangers (récente directive de la Honte), ont transformé l’Europe en « forteresse », qui prône et applique l’immigration choisie, contrairement aux traditions d’accueil des Etats européens.

Revenons plus en détail sur ces contradictions....