
La pression monte sur le Parlement européen. À quelques semaines du vote sur l’accord commercial anti-contrefaçon, les ultimes manœuvres s’engagent. Après le rejet de l’ACTA par quatre commissions parlementaires, le BASCAP, qui défend les intérêts de 130 fédérations industrielles, a expliqué pourquoi l’Europe a besoin du traité international.
(...) Visiblement hanté par les perspectives d’un abandon de l’ACTA en Europe, le BASCAP s’est fendu d’un long argumentaire pour expliquer pourquoi le Vieux Continent a besoin de ce traité. Selon eux, en intégrant l’ACTA au dispositif de lutte contre la contrefaçon, pas moins de 400 000 nouveaux emplois pourraient être créés. Une affirmation qui pourrait faire mouche dans cette période d’instabilité économique.
La croissance et la création d’emplois sont d’ailleurs les deux arguments-clés de l’appel du BASCAP à la classe politique. Défendant les intérêts de pas moins de 130 fédérations commerciales représentant des secteurs employant plus de 130 millions de personnes en Europe, le BASCAP souligne que la force de l’Europe dans la compétition mondiale est la propriété intellectuelle, et qu’elle doit donc être protégée. (...)