
La catastrophe naturelle qui a frappé le Japon hier, a causé la défaillance de plusieurs réacteurs nucléaires de deux centrales situées dans la région de Fukushima, à environ 250 km au nord de Tokyo. La situation concernant les centrales nucléaires de Fukushima (250 km au nord de Tokyo), est de plus en plus alarmante. Une explosion sur l’un réacteur pourrait déjà avoir libéré de très fortes doses de radioactivités, et d’autres réacteurs semblent être aussi dans une situation critique.
Greenpeace reste en alerte sur la situation japonaise tant que tout risque n’est pas écarté. Suivez l’évolution de la situation. Une équipe a été envoyée sur place
Le refroidissement d’au moins un des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi n’a pas été assuré pendant plusieurs heures. Le cœur du réacteur s’est alors mis à surchauffer, la pression et la température ont augmenté. Une explosion a eu lieu et a soufflé le bâtiment extérieur du réacteur et peut-être l’enceinte de confinement protégeant le cœur.
“Plus qu’un scénario à la Tchernobyl, on est dans un enchaînement Three Mile Island, c’est-à-dire une fusion lente du cœur, mais avec un niveau de gravité probablement supérieur dans la mesure où l’enceinte de confinement pourrait avoir été soufflée par l’explosion”, explique Sophia Majnoni. “Les combustibles radioactifs seraient alors en contact avec l’atmosphère. D’où un risque de pollution majeur.”
Le nuage radioactif…
Si la radioactivité est pour l’instant relativement limitée à la porte de la centrale, c’est parce qu’il s’agit d’une irradiation directement provenant du cœur du réacteur. Et si l’enceinte de confinement n’est plus étanche, le plus grave problème va être la radioactivité du nuage invisible qui s’est échappé avec la vapeur d’eau et la poussière que l’on voit sur les images. (...)