
Les autorités chinoises avaient signalé le 14 juin un incident au niveau du réacteur numéro 1 du site, située dans le sud du pays, tout en écartant tout danger.
Un mois et demi après l’annonce d’un incident à la centrale nucléaire EPR de Taishan en Chine, l’opérateur chinois CGN a finalement indiqué, vendredi 30 juillet, « mettre à l’arrêt pour maintenance » le réacteur incriminé.
Réalisée en partenariat avec le groupe énergétique français EDF, la centrale, proche de Hongkong, est la seule installation EPR actuellement en service dans le monde. (...)
Un petit nombre de barres de combustible d’uranium endommagées (« crayons ») causait une accumulation de gaz rares radioactifs dans le circuit primaire, étanche, de la centrale. (...)
EDF avait toutefois publiquement déclaré il y a une semaine que si l’incident était arrivé en France, elle aurait mis le réacteur à l’arrêt. A Taishan cependant, une telle décision revient à TNPJVC, la coentreprise exploitant la centrale. EDF en détient 30 %, au côté du chinois CGN qui en possède 70 %.
« La centrale nucléaire de Taishan (…) faisant de la sûreté sa première priorité (…) a décidé d’arrêter le réacteur 1 pour maintenance, afin de trouver la cause des dommages affectant le combustible et de remplacer le combustible endommagé », a indiqué CGN dans un communiqué. Le géant nucléaire chinois précise que la décision a été prise « après une discussion substantielle entre le personnel technique chinois et français ». (...)