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Greek Crisis
Incertitudes
Article mis en ligne le 20 novembre 2015

Crise qui vieillit, plus une certaine forme de guerre désormais parallèle. Le quotidien prend le pas... sur le quotidien automortifère, dialogues et commentaires désabusées sur les derniers abus tautologiques du monde qui nous entoure jusqu’à nous étouffer.

(...) . La crise, cette autre guerre faite contre la société tient de notre État d’urgence bien à nous, implacable et jusque à présent, irréversible. Nos arguments plus justes que jamais s’usent, s’endurcissent comme ils se nourrissent des subsistes de la réalité, et cela nécessairement pour le plus grand nombre d’entre nous.

Durant le rassemblement du monde rural à Athènes, des manifestants ont tenté d’atteindre le périmètre protégé du “Parlement”, le signal avait été lancé d’en finir avec eux, comme pratiquement avec tous les manifestants du dernier moment en Grèce, même si, ils ne sont pas forcement, ni suffisamment nombreux. Le chaos méta-SYRIZA est déjà palpable, nous en apercevons les contours avant l’heure, comme il n’y a guère si longtemps, avec l’interminable règne de la... gérance Samaras. (...)

Fait marquant d’une actualité fort bien marquée en moment, lors de la commémoration de la révolte des étudiants de l’École Polytechnique du 17 novembre (1973), Alexis Tsipras se rendant sur les lieux, il s’est fait hué pour la première fois, tandis que ceux de la jeunesse SYRIZA, ont été expulsés des lieux par d’autres... “commémorants”.

Le lendemain, sur la Place de la Constitution, c’était durant le rassemblement du monde paysan que Panagiótis Lafazánis, chef de l’Unité Populaire (ex-Plateforme de gauche au sein de SYRIZA-I), avait été éconduit, hué également par certains paysans sous les cris : “Voleurs, voleurs, vous avez... baisé le pays”. Temps... nouveaux.

Actualité donc. Les medias ont de leur côté diffusé ces images de plus en plus ahurissantes d’Alexis Tsipras (II), en visite officielle en Turquie (et au Patriarcat de Constantinople) par exemple, images devenant au fil des semaines ahurissantes aux yeux des Grecs, car celles d’un Alexis Tsipras physiquement transformé. “Il n’a plus le même regard, ni la même expression du visage qu’avant”, entend-on dire souvent dans les cafés helladiques. (...)

Alexis Tsipras a exigé et obtenu de Gavriil Sakellarídis en ce 19 novembre, la démission de son mandat de député. Son ancien porte-parole (de janvier à juillet 2015), avait annoncé via des fuites dans la presse, son attention à ne pas prendre part à l’énième vote forcé au “Parlement”... de l’énième train de mesures austéritaires.

SYRIZA-II, finira-t- il hélas, comme tout parti ayant porté le manteau des Quisling au pays occupé par les forces extrêmes du totalitarisme nihiliste des dits marchés, une sorte de destin à la PASOK, la ridiculisation irrévocable de la Gauche à la pseudologie radicale, en plus. Effondrements contrôlés (?) et prévisions quasi-impossible quant à la météo politique suivante. (...)

Nous nous contentons de peu et... de la règle du temps présent : incertitudes. Nous nous observons les uns les autres à travers les lucarnes d’une sociabilité, qu’on se le dise, sensiblement diminuée (...)

La presse grecque rend ainsi hommage à sa manière aux victimes des djihadistes à Paris, cela-dit, non sans une certaine distance critique. Les Grecs sont horrifiées par l’imposture néo-totalitaire des... Isiotes et autres djihadistes... spatialement panspermiques en Europe Occidentale, cependant, ils pensent que l’Occident, plus précisément ses élites qui nous gouvernent, sont (en partie en tout cas) coresponsables de la situation, dans la mesure où les interventions destructrices des souverainetés d’un bon nombre de pays, ont déjà et largement contribué à la situation actuelle. Voilà pour la perception des réalités, depuis la Grèce en tout cas.

Ce qui de plus inquiète les Grecs (jusqu’à certains cadres au sein des partis de Gauche), c’est le sort... bloqué et de ce fait réservé aux refugiés et migrants, dans la mesure où ces derniers ne pourront plus quitter la Grèce, étant donné que les autres pays sont en train de fermer leurs frontières. (...)

Mais en France également, certaines voix originales se démarquent (partiellement en tout cas) d’un certain unanimisme, telle la tribune publiée au “Huffington Post” sous le titre “Non à la guerre !”, par Denis Dupré, enseignant chercheur en finance et éthique à l’Université de Grenoble : (...)

En dépit d’une météo exemplaire, les appauvris se préparent pour l’hiver, les affiches annonçant les cuisines solidaires et collectives dans les quartiers de la capitale s’adressent aux vies fragmentés.

Certaines banderoles dénonçant les suppressions de tant de postes dans l’Éducation Nationale... d’il y a pratiquement deux ans, vieillissent autant, avant de s’installer dans la normalité, pour ne pas dire... indifférence.Huffington Post” sous le titre “Non à la guerre !”