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Immigration en France : Le Cimade dénonce des taxes « exorbitantes » sur les titres de séjour des étrangers
Article mis en ligne le 8 août 2012

Le Cimade s’attendait à la baisse des taxes appliquées sur les titres de séjour des étrangers à l’occasion du vote du projet de loi de finances rectificative. Mais cette association, qui défend le droit des étrangers, a déchanté. Le ministre français du Budget a décidé de laisser courir ces taxes jugées « exorbitantes » en raison de la crise économique et financière et le rôle que ces taxes jouent dans le budget de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii).

Le Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade) qui est une association qui apporte de l’aide aux immigrés, n’est pas du tout content des taxes appliquées sur les titres de séjour des étrangers en France. Dans un communiqué, cette association dénonce le fait que « les taxes exorbitantes exigées aux personnes étrangères restent en vigueur ». En effet, un étranger doit s’acquitter d’une taxe pour recevoir sa carte de séjour. Cette taxe, appliquée aux primo - arrivants, varie entre 77 euros (50 mille 508,689 francs Cfa) pour les étudiants et 368 euros (241 mille 392,176 francs Cfa) selon les autres situations. Mais « ces dernières années, le montant des taxes que doivent s’acquitter les personnes étrangères pour obtenir un titre de séjour n’a cessé d’augmenter de façon exponentielle », fait remarquer le Cimade. Qui ajoute : « En décembre dernier, la loi de finances pour 2012 avait enfoncé le clou non seulement en augmentant considérablement les différentes taxes existantes pour les personnes étrangères (jusqu’à 500 % d’augmentation de la taxe de régularisation par le travail), mais également en obligeant la personne qui demande à régulariser sa situation à payer une partie du droit de visa de régularisation au moment même de la demande de titre de séjour (110 euros non remboursables en cas de rejet de la demande).

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