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Sud-Ouest
Ils œuvrent discrètement pour les sans-papiers
Article mis en ligne le 24 janvier 2013

C’est sûr, la Charente-Maritime n’explose pas les scores de l’immigration. Si elle accueille 2 % d’immigrés, c’est le bout du monde (1). Il n’empêche qu’à Rochefort et ailleurs, des citoyens sont vigilants au sort des étrangers, et en particulier des sans-papiers.
Sans papiers, pas sans droits

C’est un travail de l’ombre, car les personnes engagées sont exposées, c’est pourquoi le comité anti-expulsions (CAE) n’a ni président, ni statut, ni existence officielle. « C’est un mouvement spontané qui réunit des personnes souvent engagées dans le caritatif, l’humanitaire, le social ou la politique par ailleurs. Car ce qui nous guide, c’est l’humain et le respect de ces sans-papiers mais pas sans droits » (...)

« Nous devenons de plus en plus compétents pour constituer les dossiers, déposer des recours et connaître les textes », déclarent ces militants qui se font aider d’avocats et qui travaillent en réseau avec la Cimade, le Réseau éducation sans frontières, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty, le Comité contre la faim et pour le développement, entre autres.

Car ils doivent connaître les arcanes du système et toutes les étapes auxquelles se confronte un immigré : Frontex, l’organisme qui surveille les passages aux frontières de l’Europe avec des fiches biométriques ; le Ceseda (code d’entrée et de séjour des étrangers demandeurs d’asile) qui sera réécrit cette année et donnera lieu à une nouvelle loi ; l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) ; le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation) ; le Cada (Centre d’accueil des demandeurs d’asile). (...)