
1/7 Il y a sept ans, j’allais voir un concert sans savoir que je ne serais plus jamais le même. Sans savoir que ma vie serait pliée à son extrême, déformée à jamais, habituée à la douleur.
Il y a sept ans, le soir du 13 novembre 2015, j’allais au Bataclan.
— David Fritz Goeppinger (@DavidFritzGoep) November 13, 2022
3/7 Je pense à mon pote Guillaume, ce mec qui tient aujourd’hui l’un de mes bars préférés qui m’a offert ma place ce soir-là. Je pense à ce gars qui fumait un pétard sur le balcon, embaumant l’atmosphère. Je souvent à ce mec qui m’a donné un flyer avant d’entrer.
— David Fritz Goeppinger (@DavidFritzGoep) November 13, 2022
5/7 Mais vous savez, le pire dans tout cela est que je n’y pense pas seulement aujourd’hui. Mais tous les jours.
Alors n’oublions pas. N’oubliez pas. Que la mémoire perdure, demeure et existe à jamais. Transmettez, parlez et expliquez même que ce soir-là Paris a vacillé.
— David Fritz Goeppinger (@DavidFritzGoep) November 13, 2022
7/7 Parce que l’oubli nous guette, souvenons nous que la devise de la capitale nous encourageait déjà le 14 novembre à ne pas sombrer. En tout cas, c’est comme ça que je le vois.
Voilà.
Aujourd’hui nous sommes le 13 novembre 2022.— David Fritz Goeppinger (@DavidFritzGoep) November 13, 2022