
En Bulgarie, la justice a condamné un jeune « d’origine étrangère » pour le meurtre d’un étudiant bien sous tout rapport. Fait divers médiatique : 20 ans de prison pour le jeune en question, l’Australien Jock Palfreeman. Mais derrière la version officielle, une autre vérité se profile, moins favorable à la justice bulgare. Où l’on apprend qu’il ne vaut mieux pas venir en aide à des Roms victimes d’une agression raciste au sein de l’Union européenne...
...Curieuse magistrate qui, outre le déni de l’attaque sur les Roms et le refus de faire paraître les témoins de la défense, écarte les conclusions du rapport psychiatrique qui démontre que l’Australien n’a rien d’un violent psychopathe et qu’il est plutôt guidé par les idées de justice sociale. Lors du procès, elle le décrit comme un dangereux hooligan. Prodigieux retournement des faits !
C’est cette vision que la plupart des médias reprennent largement, insistant sur le statut de victime du jeune Andreï Monov. Le climat nationaliste qui règne dans le pays n’aide certes pas à rendre une justice vraiment sereine. ...