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Greenpeace
Huile de palme : cartes sur table avec les marques
Article mis en ligne le 22 novembre 2013
dernière modification le 19 novembre 2013

Il ne reste plus que 400 tigres de Sumatra dans les forêts indonésiennes. Et ils sont en sursis.

Greenpeace a analysé les politiques d’approvisionnement de 8 grandes firmes multinationales, qui sont toute clientes de la firme Wilmar International, premier négociant en huile de palme du monde et contributeur notoire à la destruction des forêts indonésiennes.
La plupart de ces entreprises se retranchent encore derrière le label de durabilité RSPO, qui est pourtant insuffisant à garantir des achats d’huile responsable.

D’autres ont enfin pris la mesure de l’enjeu lié à la présence d’huile de palme dans leur produits, tels Nestlé et tout récemment Ferrero ou encore Unilever !

Voir la totalité des réponses des marques sur le site du “Tiger Challenge”

12 entreprises françaises contactées (...)

Dans la grande distribution française, les mauvais élèves sont Système U et Casino, qui n’ont aujourd’hui communiqué aucune information à Greenpeace. Le cas de Casino est tout particulièrement ironique. Côté pile, cette enseigne s’est saisie de longue date de la controverse sur l’huile de palme, en lançant une campagne de communication sur la substitution d’huile de palme dans des produits alimentaires. Pur opportunisme marketing ? Car côté face, Casino ne donne aucun signe montrant qu’elle prend sérieusement en compte le problème de sa contribution à la déforestation dans ses produits non alimentaires.

Aux actes !

Carrefour, Auchan, Intermarché et Leclerc ont déclaré avoir contacté certains de leurs fournisseurs pour qu’ils garantissent à terme une huile de palme “zéro déforestation”. Mais si cette demande n’est pas assortie d’une échéance et de sanctions éventuelles (et notamment des sanctions économiques, voire une suspension de contrat), on peut s’interroger sur la sincérité de leur résolution. (...)

Nous estimons, comme de plus en plus de citoyens, qu’il est légitime de savoir si les produits que nous utilisons au quotidien sont liés à la disparition des forêts et des tigres. Des mesures doivent être prises de toute urgence pour arrêter la destruction des forêts liée à l’huile de palme, produite pour fabriquer les produits que nous consommons. Des alternatives existent : il est possible de cultiver des palmiers à huile sans détruire l’environnement.

Si les grandes marques veulent cesser de faire partie du problème, elles doivent appliquer des normes plus strictes que celles de la RSPO, faire le ménage dans leurs chaînes de production et choisir des fournisseurs qui respectent l’environnement.