
« L’arrêté a été pris et signifié à Total », a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département.
Selon sa demande, la société Total Exploration & Production Guyane française SAS vise dans un premier temps le forage d’un puits d’exploration dans la partie centrale du permis Guyane Maritime à partir de fin 2018 début 2019 et sur une période de 4 mois. Cinq forages ont déjà été réalisés entre 2012 et 2013 dans la partie sud-est de ce permis sans être couronnés de succès. Dans la partie nord-ouest du périmètre, « la zone centrale n’a jamais, elle, été forée » a noté fin septembre le rapport de la commission d’enquête publique relative à cette nouvelle demande d’ouverture de travaux miniers offshore. (...)
Les écologistes d’EE-LV ont jugé cette décision « scandaleuse », par l’intermédiaire de leur porte-parole Julien Bayou sur Twitter : « TOTAL autorisé à forer du pétrole au large de la Guyane. Une décision scandaleuse alors que la France ne respecte déjà pas l’accord de… Paris ! Et ces forages menacent toute la biodiversité de marées noires. Le gouvernement doit y mettre son veto ! ».