
... qu’il s’agisse de l’OMS ou du Comité contre la grippe en France, comment peut-on accepter un tel mélange des genres, tel que le montre la liste ci-dessous de quelques experts du gouvernement français :
– JEAN CLAUDE MANUGUERRA - Français, président du comité de lutte contre la grippe, chercheur à l’Institut Pasteur et aussi rémunéré par Roche.
– JEAN-LOUIS BENSOUSSAN - Français, membre du comité de lutte contre la grippe, directeur des Grog (groupes régionaux d’observation de la grippe) et rémunéré par Roche.
– SYLVIE VAN DER WERF - Française, membre du comité de lutte contre la grippe, chercheuse à l’Institut Pasteur Paris et aussi rémunérée par GSK.
– BRIGITTE AUTRAN - Française, membre du comité de lutte contre la grippe, professeur de médecine à la Pitié-Salpêtrière et aussi rémunérée par Sanofi-Pasteur.
– CATHERINE WEIL-OLIVIER - Française, membre du comité de lutte contre la grippe, pédiatre et aussi rémunérée par Sanofi, GSK et Roche.
– JEAN BEYTOUT - Français, membre du comité de lutte contre la grippe, professeur de médecine à Clermont-Ferrand et aussi rémunéré par Novartis.
C’est ce comité qui, en septembre 2009, a préconisé une vaccination massive, avec des priorités : les personnels hospitaliers, les femmes enceintes, puis les personnes les plus fragiles, et enfin le reste de la population
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Les 17 experts de ce comité ont tous été nommés sur décision de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. En 2009, seuls 2 d’entre eux n’ont eu aucun lien d’intérêts avec les firmes. Plus significatifs encore, 6 ont perçu cette année-là des rémunérations personnelles des laboratoires.
Les intérêts économiques en jeu sont colossaux, d’où des tentations, voire des dérives, qui doivent, elles, être traitées en urgence.