
C’était le 26 avril 1986. La catastrophe de Tchernobyl a marqué durablement les esprits. A l’appel de "Tchernoblaye", de Greenpeace et d’EELV, une soixantaine de personnes ont manifesté hier à Bordeaux en centre-ville pour rappeler la catastrophe de Tchernobyl et les risques du nucléaire. Ce fut l’occasion aussi de lancer une pétition pour demander au préfet l’élargissement du plan particulier d’intervention de la centrale nucléaire du Blayais de 10 à 30 kilomètres. (...)
"Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !"
. Avec ce message sur la banderole en tête de cortège, les militants anti-nucléaire ont essayé d’interpeller la population bordelaise sur les risques du nucléaire samedi. La manifestation a commencé par une marche de la place Saint Projet au Grand Théâtre, où ils se sont rassemblés autour d’une intervention de Greenpeace. L’initiative était ponctuée d’une alarme sirène pour symboliser une alerte d’accident et d’une distribution de pastilles de menthe en guise de comprimés d’iode. Ce message n’est pas toujours évident à faire passer, tant la sortie du nucléaire en France paraît impossible aux yeux de l’opinion publique.
Une pétition pour élargir le Plan particulier d’intervention de la centrale du Blayais
Greenpeace a alerté la population sur les risques au niveau local. "Nous avons rappelé qu’il y a eu 6 incidents de niveau 1 déclarés par EDF depuis le début de l’année et invité les passants à signer une pétition adressée au Préfet de la Gironde", explique Patrick Maupin, militant de Greenpeace à Bordeaux. Cette pétition vise à lui demander d’étendre le Plan particulier d’intervention (PPI), actuellement limité à 10 km autour de la centrale, à un rayon de 30 km, afin de prendre en compte l’agglomération bordelaise, notamment pour la distribution de comprimés d’iode. (...)